Une peau exposée à la pollution, même en intérieur

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Nous passons 85 % de notre temps dans des environnements clos. Et selon l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur, nos logements et les lieux de vies fermés (voiture, écoles, bureau, centres commerciaux) seraient au moins cinq fois plus pollués que l’air extérieur. Cette pollution intérieure a des conséquences problématiques sur l’organisme et la peau. Des solutions existent pour réduire cette pollution intérieure et ainsi protéger notre santé.

Femme regardant par la fenêtre

Qu’est-ce que la pollution intérieure ?

Selon l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur et le ministère de la Santé, l’air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur. Les facteurs de la pollution intérieure ont trois origines : physique (température, humidité, poussières, radiations), biologique (virus, bactéries, moisissures, acariens) et chimique. L’origine chimique de la pollution domestique provient généralement des matériaux de construction (isolation, revêtements du sol, peinture, vernis, colles et résine), des équipements (systèmes de chauffage et de production d’eau chaude avec le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone ou le dioxyde d’azote), des appareils électriques/électronique, des meubles, des objets de décoration et des textiles.

La nocivité des particules fines dans les logements

Présentes en grand nombre dans nos logements, les particules fines proviennent de nos équipements. En effet, chaque objet neuf sortant de l’usine porte la trace des produits chimiques nécessaires à sa confection. Ces substances chimiques se nomment les COV (composants organiques volatiles). 

    Les particules fines que l’on retrouve dans nos logements proviennent également des comportements que l’on adopte chez soi : le tabagisme, les produits désinfectants, de nettoyage et d’hygiène, le bricolage et les fertilisants pour les plantes. Les composants chimiques des produits ménagers sont également à incriminer dans le renouvellement quotidien de la pollution intérieure. 

    Respirer une mauvaise qualité d’air engendre des problèmes de santé. Mais les particules fines (PM 2,5), les particules ultrafines (PM 1) ou les nano particules (PM 0,1) pénètrent également dans l’organisme à travers la peau. Et cette pollution produit des effets nocifs qui, à la longue, provoquent des irritations.

    La peau : première victime de la pollution intérieure

    La peau est le premier organe extérieur qui nous protège. Et son contact permanent avec des polluants et des perturbateurs endocriniens altère et ralentit le renouvellement cellulaire. Érythème, inflammation, eczéma, acné ou vieillissement prématuré sont autant de réactions aux agressions de la peau par les radicaux libres. Ces réactions en chaîne se nomment le stress oxydatif. Et le stress oxydatif fragilise la barrière cutanée, déshydrate la peau et accélère prématurément son vieillissement.

    Il est alors nécessaire d’adopter une routine cutanée antipollution. Non pas seulement pour des raisons esthétiques, mais également afin de protéger les cellules de la peau pour renforcer la protection de l’organisme et stopper les réactions inflammatoires. Un bon nettoyage de la peau aide l’épiderme à mieux respirer et se régénérer. Utilisez un produit doux antipollution afin de supprimer toutes les traces de poussières et de bactéries. Utilisez également des crèmes renforcées en vitamines C et E, des antioxydants déjà naturellement présents dans l’épiderme.

    Améliorer la qualité de l’air intérieur

    Certaines solutions existent pour dépolluer au maximum son intérieur et ainsi prendre soin de sa santé, de son organisme et de sa peau :

    Acheter de seconde main

    Lorsque l’on achète de l’équipement, des meubles et des vêtements de seconde main, les composants chimiques volatiles qu’ils renfermaient se sont déjà évaporés. En plus d'être rentable financièrement, les achats d'occasion polluent moins l’air intérieur.

    Réduire le plastique dans le foyer

    Privilégier les appareils électriques, électroniques et un équipement sans plastique. Éviter dès que possible les contenants et les ustensiles de cuisine en plastique, ainsi que les poêles antiadhésives. Les matières les moins nocives en cuisine sont : l’inox, le verre, la fonte, la céramique, le bois (non traité, car les vernis contiennent des COV).

    Aérer, aérer, aérer

    N’oubliez pas d’ouvrir les fenêtres au minimum deux fois par jour (tôt le matin et le soir avant de dormir, voir toute la nuit) afin de renouveler l’air, particulièrement chaque fois que l’on fait brûler de l’encens, car la combustion relâche dans l’air des particules fines. Enfin, troquez vos bougies en paraffine pour des alternatives moins polluantes pour les poumons comme la cire de soja ou d’abeille. 

    Privilégier les produits étiquetés A+ ou label Ecocert

    Selon le code de l’environnement, cet étiquetage est obligatoire pour les produits de construction et d’ameublement, les revêtements muraux et de sol, les peintures et verni. Un produit A+ signifie que les émissions en COV sont réduites. 

    Nous ne pouvons pas toujours contrôler ce qu’il se passe en dehors de chez nous. Et puisque nous passons beaucoup de temps dans nos logements, il est bon de faire de notre intérieur l’allier de notre santé afin d’entretenir notre peau et notre organisme au mieux. 

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